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Bave de Robot

by Les Conards à l'orange

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1.
On mange pas d’aussi beaux repas Mais j’respire le même air que toi J’bois la même eau, j’pleure les mêmes larmes Mais les miennes j’les braille sans mouchoir Le vent dans face sans pouvoir voir Dans vie on n’a pas les mêmes armes Tu crois à la loi du plus fort Parce que t’as gagné une bataille Y’est temps qu’la pression du trop plein Qui s’infiltre à travers les failles Fasse exploser ce Far-West où Trop d’humains vivent comme du bétail J’aurais voulu qu’tu naisses ailleurs Dans un ghetto de travailleurs Dans un bidonville délabré T’aurais compris qu’c’est le hasard Qui t’a fait v’nir de quelque part Être riche, être pauvre, c’pas mérité Tu crois à la loi du plus fort Parce que t’as gagné une bataille Y’est temps qu’la pression du trop plein Qui s’infiltre à travers les failles Fasse exploser ce Far-West où Trop d’humains vivent comme du bétail
2.
Monsieur le scab est à l’abri dans sa tour sale Joue au Philosophe pour petit peuple asservi Aux idéalistes, payé pour faire la morale Maintenant riche à son tour, il dit comme son boss dit ! Tu devrais vraiment être Richard Desjardins Tu devrais vraiment, tu devrais vraiment Transformer le futile en véritable changement Essaie un instant, essaie un instant T’aimes tellement ça parler, ça serait intéressant T’écrirais autre chose que des clichés de grippe-sous Tu ferais des chansons pis des films militants Au lieu de faire semblant que tu sais tout sur tout ! Tu devrais vraiment être Richard Desjardins Tu devrais vraiment, tu devrais vraiment Transformer le futile en véritable changement Essaie un instant, essaie un instant T’aurais d’la compassion pour les Amérindiens T’essaierais de faire que’qu’chose pour l’environnement Assis tranquille à faire soit de l’argent, soit rien C’est toi l’enfant gâté, c’est pas les étudiants !
3.
J'vas peut-être devenir un bandit Rentrer chez-vous pendant que t'es parti Partir avec 2-3 cossins Que l'assurance va t'rembourser l'lendemain J'vas peut-être devenir marin Faire comme Marius, me sauver d'mon destin Me sauver du mal comme du bien Devenir autre chose que mes anciens voisins... J'vas peut-être devenir un artiste Chanter devant chez-vous, pour que tu m'donnes trente sous J'vas peut-être devenir optimiste Ne plus avoir la chienne de devenir fou À force de pas savoir comment M'enligner pour aller par en avant Sur un chemin qui m'intéresse pas Un chemin malsain et exténuant J'vas peut-être devenir vendu
4.
L'Autobus 02:30
T’es en train d’lire une immense brique Pis la façon dont tu t’attriques Fait travailler mes préjugés T’as l’air d’une fashion victim Ça fait que moi j’me dis qu’t’aimes Twilight, Potter ou Shades of Gray J’ai justement un lacet slaque Faque j’me penche pour voir tu lis quoi La réponse arrive comme une claque ! Un écrivain russe Dans l’autobus Me dit que t’as un p’tit que’qu’chose… Le vieux barbu triste Qui croyait au Christ Fait que j’m’imagine plein d’belles affaires ! Tu t’en vas travailler au Carrefour de l’Escroc Je sais, j’ai vu la carte de punch dedans ton cou Faque tu fais travailler ton cœur pis ton cerveau Avant d’passer huit heures à vendre d’la marde aux fous J’suis sûr que ton pavé des Frères Karamazov Prend plus que la moitié d’la place dans ta sacoche Ça en laisse pas gros pour les cochonneries, c’est le fun ! Peux-tu avoir d’la place pour mon numéro de téléphone ? J’ai lu juste Crime et châtiment J’suis un peu gêné d’t’aborder Te dire : « c’livre-là est excellent! » L’utiliser pour te parler… J’te r’garde du coin d’l’œil et pis j’gosse sur mon I-Pod J’écoute Les Marmottes pis d’autre musique pus à mode On arrête à même place, j’m’en vas chercher des cordes J’te r’garde disparaître au milieu de la horde…
5.
Laisse-moi te parler d’une boutique À la vocation excentrique d’une entreprise enfin qui ose Vendre des choses qui servent à que’qu’chose Je sais qu’ça fait drôle à entendre C’est un p’tit comme un non-sens Attends de voir c’qu’on a à vendre… On a des cures de jouvence Pour rendre leur jeunesse aux vieux Et pis des ailes de plaisance Pour faire s’envoler les curieux On a des éclats d’rire en canne Et pis d’la gentillesse en vrac ! Des repas qui finissent jamais Des bouteilles d’eau toujours remplies On a des amours immortelles Et des amitiés infinies Des secondes chances contre les erreurs On vend le droit de recommencer… On a même des nouvelles enfances Pour ceux qui s’sont fait bardasser Du savon qui lave les consciences Des arbres qui poussent en une journée Un seul baume pour toutes les souffrances C’est quand même pratique à traîner ! Le magasin des choses utiles C’est comme un magasin normal Le magasin des choses utiles C’est comme un magasin normal Sauf qu’on y vend des choses utiles ! Tous nos produits sont certifiés Y’a rien de fait par des enfants Sauf notre stock de sourires d’enfants Pour petits vieux sans descendants On a des membres de remplacement On a même des nouveaux cerveaux ! Juste plate que les épais souvent Soient convaincus d’avoir ce qu’y faut Pour réfléchir convenablement
6.
Cette histoire se passe en été Au gros soleil, en pleine journée L'personnage principal c'est moi Y'a personne d'autre, j'ai pris d'la dope J'devrais aller voir la lumière Mais je suis enfermé chez-moi Je joue d'la guitare en bobettes Tout seul et je fume de l'herbe Je suis sûrement malade mental... Je joue d'la guitare en bobettes Pendant qu'les psychiatres travaillent Je joue d'la guitare en bobettes Tout seul et je fume de l'herbe Je ne veux pas de diagnostic Ils veulent juste que j'sois productif Je ne fais rien, je n'fais rien de mal... J'vais bientôt mettre un pantalon C'est un pas vers la guérison Je me suis même brossé les dents Mais avant, je sors su' l'balcon J'ai d'autres idées pour ma chanson Et je m'en retourne en dedans Ça fait des jours qu'y'a pas fait beau Et la plupart des gens normaux Qui ne sont pas pris au travail Sont dehors, profitent de la vie S’'ils savaient que je suis ici Me diraient qu'il faut que j'me soigne… Je joue d'la guitare en bobettes Tout seul et je fume de l'herbe Je suis sûrement malade mental... Je joue d'la guitare en bobettes Pendant qu'les psychiatres travaillent Je joue d'la guitare en bobettes Tout seul et je fume de l'herbe Je ne veux pas de diagnostic Ils veulent juste que j'sois productif Je ne fais rien Je ne fais rien de mal !
7.
J’haïs l’école depuis qu’j’suis en deuxième année ! C’t’à cause de toé ! J’connais la peur depuis qu’j’suis en deuxième année ! C’t’à cause de toé ! Réjeane à l’a mangé la strap dans son enfance Est devenue professeure par esprit de vengeance Elle s’est juré que cette jeunesse pleine d’innocence Allait l’avoir s’a yeule le retour d’la balance ! Dans sa tête on doit parler de la même façon À un p’tit d’sept ans ou un évadé d’prison Dans les deux cas ce sont des bêtes à mettre au pas La gentillesse pis la douceur peuvent pas faire ça ! J’haïs l’école depuis qu’j’suis en deuxième année C’t’à cause de toé… Réjeane, oublie ça à l’a jamais eu d’enfant Ça chie, ça crie, ça comprend rien, c’est fatigant Corriger des travaux le soir à la maison Pis des enfants le jour c’t’en masse de correction À notre dernière journée d’école mon revelo Tu m’as empêché d’l’avoir parce que j’parlais trop Ben oui j’parlais grosse folle, j’disais des mauvais mots J’disais des choses méchantes : j’parlais dans ton dos ! J’haïs l’école depuis qu’j’suis en deuxième année ! C’t’à cause de toé ! J’connais la peur depuis qu’j’suis en deuxième année ! C’t’à cause de toé… J’étais encore pur mais tu m’as appris la haine Tu m’en as donné tellement qu’aujourd’hui à traîne Encore un peu dans mon sang pis dans c’te chanson Que j’rêve d’écrire depuis qu’j’suis un tout petit garçon Pour te dire à quel point t’as été une grosse vache À quel point ta présence a laissé une grosse tache Sur mon enfance et pis sur mes années d’école J’haïs l’école, pis c’est à cause de toé, grosse folle !
8.
Jaloux 02:35
Juste en haut d’la rue dans mon centre-ville Y’a des ados y’ont pas d’bicycle Pas d’popa, pas d’moman Pas d’école, pas d’argent À peine 17 ans pis déjà alcooliques Ils vivent tassés à quatre dans un trois et demi vieux d’cent ans Ils galèrent, font c’qui peuvent pour manger sortent pour passer le temps Ils traînent la nuit ils vont s’saouler sur des tables à pique-nique En faisant attention de pas s’faire trop voir par les flics Parce qu’ils vendent un peu d’pot c’est mieux que l’salaire minimum T’es aussi pauvre mais y’a personne pour te dire que t’es bum Quand t’as pas envie de t’mettre à genoux dire : « Oui Monsieur » À quelqu’un qui fait rien et pis qui t’traite de paresseux Pis des fois j’suis jaloux D’eux parce qu’ils restent debout Ils s’font traiter d’B.S. par les vieux chiâleux du quartier Des fois en plein jour dans les parcs on les entend chanter Avec leurs guits acoustiques des choses qu’les vieux connaissent pas Les voisins se plaignent quand c’est pas Hotel California Ils s’font prendre pour des épais par nos étudiants hipsters Parce qu’à l’école eux-autres ils ont jamais été heureux Ils ont besoin d’être libres et pis souvent moi j’pense à eux Quand j’me sens prisonnier d’la bonne morale des gens sérieux Pis des fois j’suis jaloux D’eux parce qu’ils restent debout
9.
Moi c’est Ti-Clin, Ti-Clin la souche J’vis au centre-ville de Sherbrooke C’t’icitte que chaque jour j’purge ma peine Pis que j’fais pousser ma bédaine En la remplissant de Big Ten Ou bedon de Colt 45 J’suis un homme simple pour 25 cennes Tu peux réaliser mon rêve ! Peux-tu m’aider à m’adonner à la boisson ? À être de bonne humeur pour m’rendre à la maison ?! J’suis pas malade, pas névrosé, j’bois pis y’a pas cent mille raisons C’est juste mon loisir préféré Ça fait « gling-gling » dedans tes poches, donne-moi z’en donc Un p’tit bateau, un p’tit castor, Un caribou ou un huard, donne-moi z’en donc ! Moi c’est Ti-Clin, Ti-Clin la souche Pis j’suis déjà presque un vieillard Quand j’vois votre belle jeunesse ça m’touche J’comprends l’imminence de ma mort J’ferai sûrement pas mon tour du monde J’aurai pus jamais d’nouvelle blonde Tu peux pas me rendre ma vingtaine Ça fait qu’à place je prendrais ben une couple de cenne Qui vont m’aider à m’adonner à la boisson ! À être de bonne humeur pour m’rendre à la maison ?! J’suis pas malade, pas névrosé, j’bois pis y’a pas cent mille raisons C’est juste mon loisir préféré Ça fait « gling-gling » dedans tes poches, donne-moi z’en donc Un p’tit bateau, un p’tit castor, Un caribou ou un huard, donne-moi z’en donc ! Moi c’est Ti-Clin, Ti-Clin la souche Y’m’reste pus beaucoup d’dents dans bouche Pour toi j’suis juste un vieux soûlon Pourtant y’a à peine que’ques saisons J’étais comme toi, encore rêveur J’avais ta foi pis ta vigueur Mais le temps passe pis les temps changent Pis là c’qui s’passe c’est que j’te prendrais un peu de change Qui va m’aider…
10.
Quand j’l’ai appelé, y’avait pus l’téléphone J’suis arrivé chez-eux, y’avait personne Traces de pas pis marde de chat dans l’entrée Mon vendeux d’pot s’est faite pogner ! Mon vendeux d’pot s’est faite pogner C’est la troisième fois en deux ans C’est c’qu’y’a d’plus honnête comme métier (hé! hé!) Faudrait mettre les flics au courant… Comme j’avais ben envie d’fumer un joint J’suis allé voir un d’mes amis Au lieu d’lui dire ce dont j’avais besoin J’lui ai chanté ce refrain-ci : Mon vendeux d’pot s’est faite pogner ! As-tu quelque chose en attendant ? C’est c’qu’y’a d’plus honnête comme métier (hé! hé!) Faudrait mettre les flics au courant… Quand j’suis sorti d’chez-eux j’avais fumé Et pis j’me sentais humoriste J’ai décidé que j’m’en allais chanter Une chanson au poste de police ! Mon vendeux d’pot s’est faite pogner ! Pis vous avez rapport là-dedans C’est c’qu’y’a d’plus honnête comme métier (hé! hé!) J’m’en venais juste vous mettre au courant ! Les policiers m’ont pas laissé partir J’ai plaidé la liberté d’expression J’pense qu’ils savaient pas c’que ça voulait dire Ils m’ont crissé droit en prison ! Mon vendeux d’pot s’est fait pogner Y’habite dans la cellule en face C’est c’qu’y’a d’plus honnête comme métier Faudrait voir les choses en plein face ! Mon vendeux d’pot s’est faite pogner / Pis on a conclu un accord Dès qu’il sort de d’là il va recommencer ! / Pis moi, ben, j’vas fumer encore…
11.
Ouais ma belle, t’as raison, je n’ai pas d’ambition J’veux pas d’maison, j’veux pas de vraie situation Toi tu cherches un vrai mâle qui sait où c’qu’il s’en va Ça tombe ben, j’m’en vas à taverne qu’y’est juste en bas J’aime les punks, j’aime les hippies, j’aime le monde tout croche J’aime les bums qui ramassent des bouteilles pis des butchs J’aime ceux qui se foutent que les autres trouvent qu’ils sont moches J’aime les gens vrais qui n’ont pas grand-chose dans les poches Partager des cannettes de bière dans une ruelle M’asseoir par terre avec des poils au coin King-Well Jouer d’la guit avec des gens qui sentent les aisselles Pendre le temps d’oser rêver à une vie nouvelle ! Tu trouvais qu’j’avais l’air d’un gars intéressant Pis sympathique, tu t’disais qu’on pourrait sûrement Se faire un bel avenir gentil, propre et douillet M’ai j’ai juste un présent, j’suis sale pis j’crie : ouh yeah ! J’aime ceux que tu trouves lâches parce qu’ils aiment pas le travail J’aime les osties d’carrés rouge qui trippent sur Canailles Je jase avec les mononcles saouls qu’tu trouves niaiseux J’quête même des clopes à Madame Bou, tu m’trouves dégueu Aller voir des spectacles de musique de crottés Pas rentrer avant que le soleil se soit levé Sentir mauvais quand j’me couche à six heures du mat Ça fait une semaine qu’on se connaît mais nous deux c’est d’jà échec et mat…
12.
Les Dots en parlent, y’en a pour qui c’est un problème Mais à soir c’est ma seule solution Tu m’traiteras d’alcoolique, tu m’traiteras de pas bon Cette nuit j’me saoule avec moi-même Faque j’suis rendu à l’âge où faut faire comme il faut Où l’bon monde te r’garde de travers Si t’as pas de vraie job, pas de permis d’auto Si tu vis encore comme un ado En pleine trentaine, souvent, j’me sens comme à seize ans J’ai les mêmes chums, on s’pète les oreilles Pour fabriquer du bruit, on dépense toutes nos paies Pour gazer un truck polluant Je sais, c’est p’t’être juste une lubie Un caprice, un fantasme, une folie Mais c’est mon seul bonheur, c’est ma malédiction Le beurre sur les toasts de ma vie J’aime ça vous voir sauter sur place Vous voir suer pis faire des drôles de faces Ça m’enflamme, ça m’exalte et ça me rassure, ça rend mon âme vorace Le Rock rend mon âme vorace J’m’en viens comme magané, mais y’a personne qui m’voit J’écris des choses avec un crayon Assis comme un mononcle, tout seul sur mon balcon C’est quasiment l’hiver, j’ai un peu froid ! Le doute prend toute la place dans ma tête de soûlon J’ai l’impression d’servir à rien De perdre ma belle jeunesse pour de vaines ambitions Même si au fond c’est ça qui m’tient… J’aime ça vous voir sauter sur place Vous voir suer pis faire des drôles de faces Ça m’enflamme, ça m’exalte et ça me rassure, ça rend mon âme vorace ! Le Rock rend mon âme vorace
13.
La neige neige à l'horizontale La neige neuve neige sur la neige sale Ça fait plus propre en apparence, le brun s'efface La crotte de chien ça remonte toujours à surface Les gestes épais restent imprimés Même si les distractions me harassent Des excuses, des je t'aime, des minutes gaspillées La crotte de chien ça remonte toujours à surface La crotte du mien est en train d'me r'venir dans face Les choses que j'devais faire, la marde j'ai faite à place J'pile sans arrêt dans les tas de fientes que j'laisse traîner J'saute à pieds joints dans le caca de mon passé! Quelques-uns me parlent de chaos Quelques autres me parlent de karma J'écoute pas ceux qui m'parlent de dieux, inquiète-toi pas J'me demande t'es où, j'me parle tu-seul quand j'pense à ça ! J'me demande t'es où pis c'que tu fais S’il s’est passé que’que chose après Si t’as pu voyager entre les dimensions Ou si y'a rien, que t'es juste parti pour de bon … La crotte de chien ça remonte toujours à surface Les choses que j'devais faire, la marde j'ai faite à place J'marche sans arrêt dans les tas de fientes que j'laisse traîner J'saute à pieds joints dans le caca de mon passé...

about

Bave de Robot a été réalisé dans l’humour et les grandes découvertes artistiques locales et internationales au Studio Momentum de Jérôme Boisvert (Jévert Boisrôme, Le chercheur de sosies) à Drummondville en mai 2015.
François Custeau (Frank, Poudy) a été la plupart du temps seul dans la chambre du haut (merci à sa fan numéro un), afin d’enregistrer sa voix et sa guitare. Heureusement, il pouvait se voir, ainsi que ses acolytes, dans une télévision futuriste qui aidait à faire passer le temps et les jokes. Il a aussi fait rire de lui en shakant son ti-change dans le micro, pour ainsi se souvenir combien il est agréable d’être entouré d’amis.
Philippe Arbour (Phil, Sideshow Bob Barker) s’est pour sa part tenu surtout dans la pièce avec la grande fenêtre, pour jouer sur sa guitare, mais aussi dans la chambre du haut, pour crier dans les micros, pour ainsi habilement exécuter ce qu’on appelle aujourd’hui des Bob, surtout dans le domaine de l’enregistrement sonore à Drummond. Il a aussi tenu à déranger son équipe de travail avec son Vibraslap.
Jérémie Beaulieu (Pygreck, Jay, l’homme sans sosie) a été chanceux, quoique moins dans son intimité créatrice, car il était sur la chaise confortable à côté du boss et des pitons pour faire ses one-takes de basse. (L’instrument pas vraiment important.) Il a tout de même réussi à visiter la désormais mythique chambre du haut, pour s’adonner à de très étonnamment naturels et parfois terrifiants hou-hou.
Félix-Antoine Simoneau (Fixé, Le chanteur de Soundgarden) a quant à lui exécuté son travail à la batterie de tambours, enchaîné seul dans la mystérieuse salle des percussions, là où « les musiciens ne peuvent entrer, sous peine de ne point ressortir », dit la légende. Il a aussi fait de la peine à Phil, en ne lui laissant faire aucune partie de tambourin. Telle est la cruelle voie de la mystérieuse salle des percussions.
Tout le monde ensemble nous avons applaudi en cadence, tout en effectuant de subtils mais gracieux pas de danse, malheureusement inaudibles sur le présent document.
Nos amis Étienne Dauphin (No 4) et Joël Savard (Trini) sont arrivés en même temps, pour ainsi devenir l’équipe des flûtes. Ils ont respectivement accompli la flûte de trompette et la flûte d’harmonica et ce, en des temps records.
En plus d’être un hôte des plus chaleureux, d’agréable conversation et pourvoyeur de café, ainsi qu’un expert haut gradé de l’académie de la microphonie et des boutons de console qui montent et descendent, Jévert a aussi joué du piano numérique, du piano analogue, et un fa mineur sur sa grosse Gretsch. Il a aussi composé des back vocals compliqués qu’il nous a aidé à chanter. Il est suspecté d’avoir fait du tambourin en notre absence.
Jessy Fuchs nous a dit de mettre plus de sifflet et moins de basse.

credits

released September 4, 2015

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Les Conards à l'Orange Sherbrooke, Québec

Depuis 1999, Les Conards à l’Orange sont des pionniers du ska-punk. En mai 2006, ils sortent « Tout le monde est fou sauf le chien… » qui délivrera enfin les Conards de leur « Triangle des spectacles » de Magog-Sherbrooke-Coaticook. Ils reviennent en 2009 avec leur deuxième album, « Le Pied » et enchaînent les concerts. Un EP fut lancé le 6 mai 2014, un avant-goût de l'album « Bave de Robot » . ... more

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